Droit, responsabilité et pensée indigène pour la gouvernance des biens communs : le cas de l’eau

Colloque à l’Institut Mizan : Études et droits des peuples autochtones, Kuala Lumpur

Betsan Martin, septiembre 2017

Cet article se penche sur ce les formes de gouvernance et de droit dont le monde a besoin. Il examine des formes de droit et de gouvernance qui reconnaissent l’interdépendance entre les humains et la terre. Un cadre de responsabilité est présenté comme fondamental pour gouverner dans le sens de l’interdépendance. La tutelle publique a le potentiel de renforcer les intérêts de bien public dans la gouvernance des ressources naturelles telles que l’eau. La Tutelle Publique a permis à des avocats autochtones hawaïens de faire établir une réglementation pour la santé de l’écosystème et les intérêts des indigènes au même titre que les intérêts commerciaux.

Des innovations dans le droit ont examinées au-delà des frontières du droit étatique classique. On donne des exemples de leadership indigène où l’on a considéré le droit au-delà de la jurisprudence libérale habituelle, comme dans l’investiture récente en tant que Personnalité Juridique du fleuve Whanganui en Aotearoa-Nouvelle Zélande. Les contributions du droit autochtone à la gouvernance des ressources communes de la terre sont étudiées dans le contexte d’une amplification dans le droit de la dimension de la responsabilité.

Contexte : La situation de l’interdépendance mondiale est le contexte d’exemples internationaux de Tutelle Publique (Hawaii) et de la référence spécifique à l’Aotearoa-Nouvelle Zélande. Le Pacifique est une référence pour les connaissances indigènes ; des procès en Aotearoa Nouvelle Zélande et en Hawaii mènent à des innovations dans le droit pour l’eau douce.

Téléchargez l’intégralité de l’intervention dans sa version originale en anglais